Ruroni Kenshin, Enjou Kyôtô Rinne s'inspire du film d'animation de monsieur Nobuhiro Watsuki parut en 1997 sous le titre de Rurōni Kenshin: Ishin Shishi no Requiem, ainsi que du manga sortie de 1994 à 1997.
Le jeu est un beat'em all basique ayant été réalisée avec un hybride de cel shading ce qui n'est pas particulièrement ragoûtant.
Graphiquement, le jeu est médiocre que ce soit au niveau des décors que des personnages. Ils sont méconnaissables ! Kenshin sur PS 2 ne paye pas de mine et pourtant, après quelques minutes le joueur découvre un jeu bourrin avec quelques subtilités, où la superpuissance de notre héro est manifeste face à ces adversaires. Or, dans ce jeu, les combats représentent qu'une mince proportion dans le gameplay ! Car oui, messieurs dames, cette galette indigeste, vous propose de battre le pavée de Kyôtô (l'ancienne capitale nipponne), afin de trouvait l'individu qui fera avancer le scénario. Ce qui risque d'être irritant pour le joueur, car la ville n'est qu'une succession de couloirs limités par des portes infranchissables ainsi que des murs invisibles... En plus de ces barrières, la maniabilité est approximative, les caméras sont farceuses et pour ne rien arranger, le niveau de difficulté est mal dosé ce qui vous causera de nombreuses frustrations....
Dans ce jeu, la seule véritable originalité se trouve dans le bullet time qui se déclenche quand votre héro est proche de la mort, mais cette ressource est à éviter, si vous souhaitez débloquer Aoshi en fin de partie.
Ensuite, la présence du mode survival ne relèvera nullement l'absence de mode multi, et pourtant, celui-ci est devenu incontournable dans ce genre de jeu....
Pour conclure ce verdict, ce jeu est un affront à l'œuvre de Nobuhiro Watsuki mais aussi pour les fans de la série ! Avec un gameplay approximatif, des caméras farceuses, des murs invisibles, une difficulté hors du commun et l'absence de mode multi en font une daube ! A éviter !!!!!!!!!!!!
LES PLUS :
- La jaquette
- La Bande-son
LES MOINS :
- La maniabilité
- Le manque de liberté
- L'absence de mode multi
- Les graphismes
- Les caméras
- Le niveau de difficulté